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LE VISAGE ET SES VESTIBULES

« Le visage révèle beaucoup de choses ». La typologie et la morphopsychologie sont l’étude des formes du visage et leurs ouvertures. Depuis la plus haute antiquité et jusqu’à nos jours, de nombreux savants, psychologues, et médecins se sont penchés sur cette fameuse « science du visage ».

La typomorphopsychologie est l’étude des relations entre la forme et le psychisme ou encore entre la forme du visage et les principaux traits de la personnalité.

La physionomie c’est l’étude du caractère d’une personne au travers de son apparence physique et plus particulièrement des traits et des composantes de son visage. C’est une science qui remonte à l’Antiquité. C’est le docteur Louis Corman (1903-1995) qui fut le fondateur de la morphopsychologie au début du siècle (1937). Médecin pédopsychiatre nommé à Nantes, il va s’occuper d’enfants puis d’adultes. Il fait ainsi des constatations sur le vivant et développe petit à petit la morphopsychologie. Il a découvert que dilatation et rétraction exprimaient dans la structure visible de l’être le double mouvement des instincts antagonistes d’expansion et de conservation. On distinguera ainsi grossièrement deux types d’individu : le dilaté et le rétracté.

Les récepteurs

Les récepteurs (oreilles, yeux, nez, bouche), également appelés vestibules, orifices, nous donnent des indications sur la manière dont les échanges d’informations s’effectuent et sur le mode de réaction du sujet aux agressions extérieures. Chacun de ces vestibules est en quelque sorte, la porte d’entrée des impressions qui affluent du monde extérieur aux organes internes : ils sont le siège des appareils sensoriels. Les récepteurs jouent 3 rôles essentiels :
– Satisfaction des besoins
– Evitement des dangers
– Développement des aptitudes

Des récepteurs dilatés expriment une sensibilité de contact, et une forte expansivité. Ainsi, tous les besoins du sujet s’expriment par l’expansion extériorisation spontanée et aisée, recherche d’abondantes « nourritures » (de toute sorte). Pour compenser son hypo-sensibilité, cet individu augmentera l’intensité des stimulations du milieu extérieur (recherche d’émotions nouvelles, d’excitations variées, goût marqué pour ce qui est voyant, etc.)

Le dilaté s’ouvrira aussi bien aux influences bénéfiques qu’aux influences néfastes. La
dilatation des récepteurs est nuisible à la protection de l’individu alors qu’elle favorise son extériorisation et une certaine facilité de contact. Les personnes présentant des récepteurs dilatés sont influençables. Des récepteurs rétractés signent une forte sensibilité de contact. L’individu est facilement blessé par de petites remarques… Il voit des risques un peu partout. Ainsi, voulant éviter la souffrance, il va rapidement s’isoler et rechercher à satisfaire ses besoins dans des domaines « spécifiques » où il pourra s’exprimer sans risques. Parfois, le détail pour lui compte plus que l’ensemble (=dramatisation).

L’assimilation des « nourritures » est lente (les orifices sont petits, rétractés) et les extériorisations prudes. Les récepteurs rétractés repèrent rapidement les dangers, mais les survalorisent et sont parfois déclencheurs de peurs intensives. Les plaisirs sont également ressentis avec une forte intensité, malgré le pessimisme de base de ce type de sujet.

1ère Partie : Le Nez

« L’éternel Dieu forma l’homme de la poussière de la terre et souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant » (Genèse 2,7) J’ai choisi de parler du nez d’abord pour multiples raisons, d’abord parce que la respiration est la seule fonction qui est sous la commande du système nerveux centrale et du système nerveux autonome et sa richesse d’informations en morphotypologie et comme zoneréflexogène.

Dans sa forme globale il renseigne sur les poumons. Les mots clés sur la représentation du nez sont : rachis vertébral, respiration, sentir, flair, libido. S’ils sont grands le sujet sera loyal, lucide, décideur et sensible avec un bon appétit sexuel. S’ils sont petit le sujet sera réservé, modeste, on parlera de délicatesse, fragilité, et immaturité. S’il est dévié cela traduit une atrophie de la cage thoracique associée à un défaut de courbure de la colonne vertébrale (cyphose, lordose, scoliose). S’il est trapu cela traduit un tempérament sanguin bien ancré. Un nez en trompette on le retrouve chez les sujets en demande d’attention.

La forme du nez donne des indications sur la constitution de la personne :

  • Vata : nez tordu
  • Pitta : nez pointu
  • Kapha : nez émoussé

Une décoloration sur le nez ou le haut des joues indique que le corps n’absorbe pas le fer ou l’acide folique et que le métabolisme ne fonctionne pas correctement, c’est à-dire que le feu digestif est affaibli. Un nez Vata ou Pitta est considéré comme minoré en Naturopathie ce qui indique des signes de modestie, réserve, immaturité, mais aussi délicatesse et fragilité. Tandis qu’un nez Kapha, sera majoré dénotant loyauté, sensibilité, sincérité et un grand sens du «ressenti ».

Les odeurs nous accompagnent tout au long de la journée, certaines agréables, d’autres difficiles à supporter, mais toujours porteuses d’informations nécessaires à la vie. La plante exhale ses parfums et communique avec le règne animal, ainsi les odeurs informent sur le choix de la nourriture, mais aussi sur les dangers ou encore sur la sexualité. Les odeurs qui persistent longtemps dans notre mémoire ont un lien avec la Zone Limbique de notre cerveau, centre qui contrôle les relations affectives, d’essor actuel de l’olfactothérapie et de l’aromachologie, qui sont en pleine évolution. Via la respiration on mange une nourriture subtile.

L’odorat est le sens indispensable qui vient au secours de la mémoire et des émotions, l’aromachologie est la science des phénomènes liés aux odeurs, plus particulièrement l’influence des odeurs sur le comportement. Le sens olfactif est un sens reptilien et sa particularité est qu’il est intuitif car l’émotion précède les mots.

La respiration
La respiration est au centre de la maîtrise émotionnelle. En maîtrisant sa respiration, en prenant ce point d’ancrage en soi, on retrouve une stabilité émotionnelle, permettant d’être disponible mentalement et d’exploiter son potentiel. Assis confortablement, ou couché sur le dos, se détendre. Expirer progressivement et complètement, puis laisser pénétrer l’air de lui-même sans effort. Agir comme si l’on remplissait un compte-gouttes. Être conscient de l’acte respiratoire. Sentir le mouvement de l’abdomen, du diaphragme, des côtes, du thorax.

Renouveler l’exercice plusieurs fois calmement jusqu’à ressentir une réelle détente. Exercice simple qui favorise la relaxation et améliore la concentration de l’esprit. La pratique de la respiration contrôlée calme, apaise, procure un sentiment de bien-être etde plénitude. Une observation attentive en soi d’une fonction inconsciente, comme la respiration montre comment le contrôle du souffle favorise le contrôle de la pensée et vice-versa.

Voici quelques modes respiratoires relaxants simples à effectuer (tirés de la pratique d’Hatha-Yoga).

Vider complètement les poumons
Inspirer : abaisser le diaphragme et gonfler à peine l’abdomen ; dilater la partie moyenne duthorax, écarter les côtes sans forcer ; bomber progressivement sans exagérer. Expirer : abaisser les épaules tout en laissant descendre graduellement les côtes ; contracter les parois de l’abdomen afin de terminer la respiration. L’inspiration et l’expiration doivent se faire lentement et progressivement. Se mettre en position debout, jambes écartées. Inspirer lentement, profondément, complètement. Retenir l’air pendant 5 secondes environ. Expirer par à-coups, lèvres serrées comme pour siffler sans gonfler les joues.

Respiration pour améliorer l’élasticité du système respiratoire
Inspirer lentement et complètement. Retenir l’air durant 3 à 5 secondes, tout en plaçant les deux mains de chaque côté de la cage thoracique. Expirer en comprimant doucement les côtes avec les mains. Se mettre en position debout, le corps droit, les jambes à peine écartées. Inspirer profondément et complètement. Tendre les bras en avant en les gardant relaxés. Fermer les poings, contracter les muscles en fléchissant l’avant bras sur le bras, les poings arrivant aux épaules. Expirer en relâchant la contraction des muscles. L’exercice doit être assez rapide pour être efficace. Il faut répéter ces exercices en moyenne 5 à 10 fois dans une ambiance calme. Se concentrer sur les mouvements à faire. La meilleure réflexologie globale est la respiration contrôlée avec travail alterné des  narines. « Plus je contrôle, plus j’ai d’effets réflexogènes. »

– La respiration alternée ou Nadi Shodhana
Elle permet d’harmoniser les trois canaux énergétiques principaux que sont Ida, Pingala et Sushumna. Ida prend naissance à la narine gauche et est comparé au système nerveux parasympathique. C’est l’énergie du Yin. Ce souffle est relaxant, calmant et a toute la puissance du féminin. Pingala prend naissance à la narine droite et est comparé au système nerveux orthosympathique. C’est l’énergie du Yang. Ce souffle est expansif, dynamisant et a toute la puissance masculine qui permet d’harmoniser la force vitale. Quand Ida et Pingala sont harmonisées, Sushumna peut s’activer et amener à un état élevé de méditation.

  •  S’installer assis confortablement avec les yeux fermés
  • Inspirer des deux narines puis fermer la narine droite avec le pouce
  • Expirer à travers la narine gauche
  • Inspirer par la narine gauche, puis la fermer avec l’annulaire et ouvrir la narine droite
  • Expirer lentement à travers la narine droite et inspirer à travers la droite Répéter et terminer par la narine gauche

Respiration alternée fictiveImaginer inspirer dans un poumon, expirer l’air de ce poumon, puis imaginer inspirer par
l’autre poumon, et expirer par ce même poumon.  Au début, on se concentre sur l’inspiration et l’expiration. Ensuite quand la pratique sera plus confortable, on peut inspirer pendant 4 secondes, puis en retenant le souffle pendant 6 secondes et enfin en expirant pendant 8 secondes. Il y a beaucoup d’autres techniques respiratoires, avec quelques recherches vous pouvez trouver celle qui est la plus adaptée pour vous.

Voici une liste non exhaustive :

Prise de conscience de la respiration habituelle
Une main sur le ventre, une autre au niveau lombaire, puis une main sur le ventre et l’autre sur la poitrine.

Respiration en carré

  • Inspirer 4 temps
  • Rétention poumons pleins 4 temps
  • Expirer 4 temps
  • Rétention poumons vides 4 temps
  • Prise de conscience des sensations

Respiration en rectangle

  • Dans cette respiration les temps d’apnée sont trois fois plus courts que les temps d’inspiration et d’expiration :
  • Inspirer 6 temps
  • Rétention poumons pleins 2 temps
  • Expirer 6 temps
  • Rétention 2 temps
  • Prise de conscience des sensations

Respiration abdominale (ventrale)

  • Je m’installe confortablement.Pour mieux percevoir le mouvement respiratoire, je peux poser une main sur mon ventre et l’autre sur ma poitrine.
  • Je ferme les yeux tranquillement.
  • Je prends conscience des appuis de mon dos, de mon bassin, de mes pieds.
  • Je relâche mes épaules.
  • Je détends mon visage.
  • Je détends les muscles autour des yeux.
  • Je détends mes mâchoires.
  • Mes dents peuvent se desserrer.
  • Je porte mon attention sur ma respiration.
  • J’inspire lentement par le nez en emplissant en premier mon ventre, puis ma poitrine.
  • J’expire lentement en relâchant bien mes épaules.
  • Je respire comme cela trois fois de suite.
  • Je continue maintenant à respirer en portant maintenant mon attention sur
    l’expiration.
  • J’inspire naturellement.
  • J’expire doucement par la bouche, en allongeant le temps d’expiration, comme si je soufflais dans une paille.
  • Je termine l’expiration en vidant bien mon ventre de l’air (je peux contracter
    doucement mes abdominaux).
  • Je laisse l’inspiration se faire, au niveau du ventre si possible.
  • Je fais l’exercice, tranquillement, une dizaine de fois encore.
  • Puis je reprends ma respiration naturelle.
  • J’apprécie la détente, le plaisir d’une respiration calme et libre.
  • Je peux ensuite ouvrir mes yeux, ou bien les garder fermés pour m’endormir.

Respiration relaxante
L’expiration est plus longue que l’inspiration

Respiration dynamisante

L’inspiration est plus longue que l’expiration

La cohérence cardiaque 

6 cycles respiratoires par minutes (5 secondes inspiration, 5 secondes expiration)

Exercices pour éliminer les tensions dans la journée (stress, anxiété…) :

Ex : assis ou debout, inspiration, rétention, contraction de tous les muscles du corps et expiration avec relâchement musculaire, faire 3 fois.

– Enroulement : debout, se pencher en avant, inspirer sans bouger et sur l’expiration descendre un peu plus bas ressentant bien la détente du dos. Faire deux fois et se redresser en prenant conscience de l’équilibre. Penser à faire l’exercice au ralenti.

-Mouvement de « pompage » avec les épaules : Inspiration profonde, rétention d’air, on « pompe » énergiquement en haussant et abaissant rapidement les épaules, expiration et relâchement des bras. A faire 2 ou 3 fois. Récupération.

L’hygiène nasale est un recours irremplaçable pour le bon fonctionnement des muqueuses
sinusiennes.

Il est préférable de se moucher à l’anglaise : une narine après l’autre. Les mouchoirs jetables sont porteurs de poussières, pas bien tolérées par la muqueuse et les allergiques. Toutefois, les mouchoirs en tissus sont moins hygiéniques.

Si on se mouche les deux narines à la fois, une partie du mucus est projetée vers le haut des fosses nasales En compriment les 2 narines à la fois, on envoie l’air en contrecourant et peut transporter des germes dans l’oreille moyenne = infections. Remarque : Prendre un coton mouillé dans 1 narine et inspirer profondément en bouchant l’autre narine pour avoir une sensation de fraicheur au niveau du cerveau et du raisonnement.

La douche nasale est une pratique élaborée en Inde et c’est une des 6 fonctions de purification du corps. Elle est préconisée dans le Hata Yoga, enseignée depuis 4000 ans, c’est un geste traditionnel d’hygiène et de santé qui nécessite l’usage d’un Lota (ou Rhino-horn) Le dosage de la salinité et la température sont importants pour que la douche nasale soit agréable.

Lota : démonstration sur YouTube

-½ cuillère à café de chlorure de magnésium + 1 cuillère à café rase de Fleur de Sel pour un récipient de 350ml.


Le mélange doit être dosé comme celui du sérum physiologique : soit 9 grammes de fleur de sel et 4.5 grammes de Nigari (chlorure de magnésium) par litre d’eau. Utiliser une cuillère en plastique (pas de bois, pas de fer).

Remplir avec de l’eau à 35°.

Passer une moitié du lota dans une narine et l’autre moitié dans l’autre narine.


Après la douche nasale il faut absolument assécher le nez par l’air, appelé Kapalabhati, debout devant le lavabo avec le buste incliné, comme pour faire une révérence, il faut expirerénergiquement par le nez, 3 fois en levant la tête, 3 fois en l’abaissant et 3 fois à droite et à gauche.


On pratique la douche nasale une fois par jour, en principe le matin au réveil, mais dans le cas de ronfleurs, fumeurs ou si le nez est sec et dans les métiers avec poussière, il vaut mieux pratiquer la douche nasale matin et soir. Il est préférable d’arrêter dans les phases inflammatoires, ou seulement 1 à 2 fois par semaine dans les cas de rhinites. Dans tous les cas faire une pause 5 jours par mois. La douche nasale a plusieurs actions :

  • Draine les fosses nasales et les sinus
  • Facilite la respiration nasale et pranique
  • Humidifie la muqueuse et affine l’odorat
  • Assure confort moral et bien-être
  • Renforce l’immunologie globale
  • On peut ajouter la sensation de légèreté et l’amélioration des fonctions sécrétoires ORL

Dans la pratique, l’utilisation de la Fleur de Sel, ses cristaux sont parfaits car très hydrosoluble et ne contiennent aucune impureté, avec une richesse minérale et oligoéléments ainsi qu’une forte teneur en sodium allégé.

Pour 100 gr : manganèse 50 mg / potassium 27 mg / fer 40 mg / zinc 95 mg / sélénium 48
mg / magnésium 690 mg / sodium 34 g.

Il convient d’ajouter du Sel de Nigari ou chlorure de Magnésium pour ses pouvoirs anti- infectieux qui permettent l’utilisation de l’eau du robinet et en la purifiant des éventuels nitrates, sans oublier son rôle sédatif avec tamponnage pour l’équilibre acido-basique du pH des muqueuses. Composé de 98 % de Magnésium et 2 % d’autres oligoéléments. Le Lota est un objet personnel qui demande un entretien soigné pour éviter entartrage et salissure : rincer et essuyer soigneusement l’intérieur et l’extérieur après chaque douche nasale et une fois par mois l’immerger dans l’eau vinaigrée ou le mettre dans le lave-vaisselle.

 Le Yola-Neti est réputé pour améliorer la vue, la mémoire et la concentration et pour les effets bénéfiques sur le système sympathique.

En attendant de voir les avantages et intérêts de masser le nez dans le chapitre dédier au visage voici quelques mouvements faciles pour agir à distance sur les différents organes et harmoniser les énergies

  • Va et vient sur l’arête du nez.
  • Tapotements sur le côté de l’arête en allant vers les joues.
  • Massage en patte d’oie de la racine du nez en remontant vers le front, décollement de la racine.
  • Avec les doigts, pincer et écarter les narines, puis mouvements dans les 4 directions, puis circulaires dans les 2 sens.
  • Écrasement et mouvements circulaires dans les 2 sens de la pointe du nez.
  • Contracter et dilater les narines.
  • Mouvement du lapin (plissement nasal).
  • Vibration exonasale (vibromasseur), cette technique ne remplace pas le massage avec les doigts.

Nous vivons une époque où les maladies psychosomatiques dues au stress de notre civilisation, à la compétition et la vie effrénée, jouent un rôle important dans un grand nombre de dysfonctionnements.

L’homme, contrairement à l’être primitif ou l’animal ressent psychologiquement des variations comme la peur, l’amour, la haine et la joie entre autres, qui provoquent des déséquilibres hormonaux (cortisol, adrénaline, DHEA…) et des fluctuations du Système Nerveux

Sympathique, qui créent une dystonie neuro végétative. Laquelle est à la base de beaucoup de maladies fonctionnelles, qui si elles ne sont pas traitées correctement, avec le temps, vont devenir des maladies lésionnelles graves. Le Système Nerveux Autonome ou Système Nerveux Végétatif, découvert suite aux travaux de Xavier Bichat et Claude Bernard, est le « Grand Ordinateur » de toutes les fonctions indépendantes de notre volonté. Il n’assure pas seulement les équilibres organiques mais aussi le bon fonctionnement du système immunitaire et surtout cette mystérieuse force vitale qui anime tout être vivant. La réflexologie endonasale n’existe que par l’intermédiaire du système neuro-végétatif qu’elle permet de rééquilibrer. Au niveau de la muqueuse des fosses nasales, nous avons une somatotopie comme au niveau du pavillon de l’oreille, de l’iris, de la plante des pieds.

C’est une  méthode thérapeutique utilisant les zones réflexogènes endonasales pour corriger les déséquilibres du Système Nerveux Végétatif (SNV) et les troubles associés, chroniques et fonctionnels. Cette thérapeutique s’effectuant à l’intérieur du nez peut surprendre et même prêter à sourire mais il ne faut pas oublier qu’il y a seulement quelques années, le docteur Paul Nogier de Lyon qui avec l’auriculothérapie avait provoqué du scepticisme de la part du corps médical alors que sa méthode d’auriculo-médecine est mondialement connue et que des milliers de malades sont soulagés d’affections caractérisées incurables.

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